2014

L'affirmation selon un point de vue redéfinit le paysage comme objet d'un regard qui le travaille plus qu'il ne le décrit ou l'analyse. L'inscription des signes dans l'espace déploie une forme de récit aléatoire et tente alors d'établir une définition plastique du réel. Préciser la manière dont les choses nous apparaissent en mettant en jeu la dialectique apparence/réalité nous permet alors de constater, de faire l'expérience une fois encore de l'inexprimable. On peut sans doute s'en approcher mais on arrive à cette chose mystérieuse : l'apparence, et à l'ambivalence de sa présence. Cette impression d'inachevé, d'insaisissable, peut-être est-ce là cette précieuse part de relativité qui, mettant en œuvre les connexions contenues dans le paysage et nos mémoires, nous propose d'en établir des lectures sans cesse réinventées, propres à alimenter tel un miroir notre questionnement identitaire.